vendredi 23 décembre 2011

13ème jour du Jeûne de Daniel - 23 décembre


Le manque d’Huile

Malheureusement, beaucoup font de l'autel un refuge personnel, et non un lieu de sacrifice constant.


Ils pensent, en conséquence d'une conscience guérie, qu'ils seront là «protégés», que leur véritable état spirituel ne sera pas révélé.

Comme si le fait d'être sur l'autel était une garantie à vie afin qu'ils soient libres d'être tentés, ou qu’ils n'aient plus besoin de se battre à chaque jour pour leur salut.
Quelle triste erreur!

Il y a quelques semaines s’est produit un épisode qui sert d’avertissement pour ceux qui sont dans cette position.
N'étant pas née du Saint-Esprit, l'épouse d'un pasteur l’a trahi, après sept ans de mariage. Rien ne lui manquait, son mari a toujours été dédié, ami, compagnon, fidèle à Dieu et, par conséquent, fidèle à son épouse. Qu’est-ce qu’une épouse peut vouloir de plus de son mari?

Mais, on ne sait pas pour quelle raison, elle a tourné la tête. Elle a agi motivée par un esprit de passion qui l’a dominée, sans penser aux conséquences que le prix du péché est la mort physique et/ou spirituelle. Immédiatement, il l’a laissée. Maintenant sans rien, sans assistance, elle est retournée chez ses parents.

Alors, en pleurant de remords, elle est allée demander de l'aide à l'épouse du responsable de ce pays. Essayant de retrouver le soutien et la sécurité qu’elle avait perdus, elle voulait de «l’huile prêtée», de qui en avait, et elle le savait. Elle était disposée à se soumettre à tout travail, à toute situation qui lui serait proposée, du moment qu’elle soit proche de cette «sécurité»; la supposée paix perdue.

Cette épouse, voulant l’aider, mais en même temps, ne voulant pas empêcher le travail du Saint-Esprit, lui dit: “Vous souvenez-vous des cinq vierges folles? Et oui. Au moment où l’époux arriva, elles n’avaient pas d’huile dans leurs lampes. En courant, elles sont allées vers les autres cinq vierges sages. Et elles lui répondirent: Non; nous ne pouvons pas retirer de l’huile et vous en donner, car il n’y en aurait pas assez pour nous et pour vous. Allez plutôt chez ceux qui en vendent, et achetez-en avec urgence pour vous. Mais, comme il n’y avait plus de temps, elles restèrent dehors.”

L’épouse de l’évêque, pour conclure, lui dit: “Je ne peux pas prendre mon huile et vous la donner. Cherchez tant qu'il est encore temps, afin qu'il ne vous manque pas d’huile lors de la rencontre avec l’Epoux".

Voyez bien que Dieu n'agit pas par le sentiment, non! Il n’aura pas de «peine» de ceux qui frapperont à l'extérieur, au dernier moment. Maintenant, il est encore temps de l'acheter et d'être riche sur le plan spirituel. Ou est-ce que vous ne comprenez pas que l'huile est en train de finir? Bien sûr que oui!

Mais pourquoi, beaucoup, lorsqu'ils se souviennent qu’ils en ont besoin, se rendent compte qu’ils sont vides, sans aucune goutte? C'est une fausse sécurité dans laquelle beaucoup vivent, près de l'autel. L’aveuglement spirituel donne la sensation qu’ils peuvent jouer un peu avec la sensualité, sans courir le risque d’enfanter un bâtard (Jacques 1:14-15).

Lorsque nous péchons, nous perdons des droits acquis. C'est inutile de se plaindre, de taper du pied ou de vouloir se justifier... Seuls ceux qui se soumettent au Seigneur Jésus et assument qui ils sont devant Dieu et les hommes reçoivent LE POUVOIR DE DEVENIR Enfants de Dieu. Ces derniers, oui, sont aptes à recevoir le Saint-Esprit afin que l’onction ne leur manque pas.

Le manque d’huile, tôt ou tard, fera que ces folles frappent à la porte des autres.


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