mercredi 21 décembre 2011

11ème jour du Jeûne de Daniel - 21 décembre


Sacrifice pour la VIE
La conscience du sacrifice est ancienne. Elle a commencé dans le Jardin d'Eden. Le Très-Haut a eu besoin de sacrifier un animal pour couvrir la nudité d'Adam et Eve, remplaçant ainsi les feuilles du figuier, inspirées par le diable.
Les feuilles du figuier caractérisent la prétention des religions dans l’intention de dissimuler la nudité du péché sans le sacrifice. Les églises évangéliques, en général, font également cela. Elles cherchent à élargir la porte du Royaume de Dieu avec une doctrine séparée du sacrifice.
N'y avait-il pas un autre moyen pour l’Eternel de résoudre la question de la nudité d'Adam et Eve sans la mort de l'animal ? S'il y en avait eu un, Il l'aurait fait.
N'y avait-il pas un autre moyen de sauver l'humanité sans le sacrifice de Jésus ? S'il y en avait eu un, Il l'aurait fait.
Comme nous pouvons le voir, le sacrifice n'est pas une question de choix. À partir du moment où l’on veut obtenir quelque chose dans la vie, obligatoirement, nous devons nous lancer dans le sacrifice.
Le caractère du voleur refuse le sacrifice. Il préfère conquérir par le sacrifice d’autrui. Même ainsi, sans le vouloir, il risque sa liberté et même sa vie pour voler. Et n'est-ce pas aussi un sacrifice?
L’assassin préfère tuer que de pardonner et de laisser sa victime libre. L’orgueilleux préfère garder son arrogance que de s’humilier et de demander pardon.
On ne peut rien y faire!Il n'y a pas un seul domaine dans la vie laïque ou spirituelle où ne s'applique pas le sacrifice.Pour une profession à succès, on doit s’attacher fermement aux études; pour obtenir un salaire mensuel, on doit travailler; pour maintenir un mariage solide, le couple doit se sacrifier l’un pour l’autre, pour avoir une rencontre avec Dieu, on doit sacrifier sa chair; pour rester dans la foi, on doit sacrifier sa propre volonté; pour obtenir le salut éternel de l'âme, on doit sacrifier, jour après jour.
Jésus a dit: «Si quelqu'un veut….sauver sa vie (il) la perdra, mais celui qui la perdra (sacrifice) à cause de Moi la trouvera.» (Matthieu 16:25).
Dans des compétitions sportives, les athlètes ont l’habitude de faire le signe de la croix, avant d'entrer sur le terrain.
En d’autres termes, ils font leurs prières pour ne pas se blesser et pour remporter le match. D’autres font appel aux sorciers et aux féticheurs.
Le sacrifice était tellement nécessaire et efficace qu'avant que les nations entrent en guerre, leurs prêtres faisaient des offrandes, même d’enfants, pour obtenir les faveurs des dieux.
L'histoire du peuple d’Israël documente, par des faits, que seuls les sacrifices les a délivrés. Malgré les Alliances, malgré d’être le peuple élu, de posséder les promesses et, surtout, d’avoir dans leurs ancêtres une histoire de foi, de fidélité et de compromis avec Dieu, même ainsi, au moment des difficultés, il a dû sacrifier pour survivre.
Dans la guerre contre les Philistins, Saul, pressé par les circonstances, a désobéi au prophète Samuel et a offert un sacrifice pour empêcher que son armée déserte (I Samuel 13:8-14)
Il n'avait aucune autorité pour accomplir le sacrifice. C’était une tâche exclusive incombant aux sacrificateurs. Cependant, motivé par un esprit de peur, il s'est empressé à le faire. De ce fait, Dieu a regretté de l'avoir fait roi.
À cette époque, le sacrifice, réalisé avant la bataille, signifiait la garantie du succès. Avec cette prise de conscience, les soldats allaient contre les ennemisabsolument certains de la victoire. Ils savaient que le secret de la victoire se trouvait dans le sacrifice à Dieu.
Le diable et ses enfants haïssent le sacrifice. Ni si Jésus dit: "Si quelqu'un veut venir après Moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il Me suive» (Matthieu 16.24), les mauvais frères y croient.
Tout celui qui n'est pas disposé à suivre cette règle, cela ne lui sert à rien d’accepter Jésus en tant que Seigneur et Sauveur. Le Seigneur Jésus exige trois niveaux de sacrifice:
Premièrement: Renoncer à lui-même ;
Deuxièmement Se charger de sa croix et
Troisièmement: Le suivre.
Lequel des trois est le plus facile ? Aucun. Tous exigent du sacrifice, du sacrifice et du sacrifice.
Qui croit va de l’avant. Qui ne croit pas, qu’il reste alors sur place comme les vierges folles (Matthieu 25:1-13).

1 commentaire:

  1. Bonjour pasteur,
    Cette parole va réveiller plus d'un...Justement ceci me rappelle une réunion une fois où un pasteur me dit: "réveillez-vous, vous êtes en train de dormir"... Alors là, j'ai ouvert bien les yeux, j'ai regardé partout pour me convaincre que je ne dormais pas. Cette scène m'a beaucoup perturbé. J'ai prié pendant des jours le Saint-Esprit, car je me sentais vraiment mal. En faite, je dormais spirituellement et, il n'a rien de pire que cela. Que chaque personne qui a eu ce précieux cadeau, le Saint-Esprit, puisse en prendre soin chaque jour davantage avec des louanges, prières et tous les gestes du quotidien. Il faut savoir que même repasser une chemise à son époux, donner un biberon à son enfant, peut être aussi une prière si on le fait de tout son cœur...
    BONNES FËTES à tous et que Dieu nous protège. Amen!

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