dimanche 17 juin 2012

Des excuses



Depuis le moment où Adam a culpabilisé Dieu pour lui avoir donné Eve, qui, d’après lui, lui a poussé à pécher, les êtres humains n’arrêtent pas d’inventer des excuses. Même Eve a fait pareil et a culpabilisé le serpent. Et cela a établi un patron : chaque fois que vous faites une faute, vous trouvez quelque chose ou quelqu’un sur qui la rejeter, au lieu d’assumer votre responsabilité.    
Nous tous, sans exception, souffrons de ce mal :

Je t’ai insulté parce que tu m’as insulté en premier.
Je n’ai pas d’emploi parce que personne ne m’en offre un.
Je dois maigrir, mais la cuisinière n’aide pas.
Je n’irai pas à l’église aujourd’hui parce que j’ai trop travaillé cette semaine.
Si vous changiez, je changerais aussi.
Si j’avais du temps, je le ferais.
Je dois arrêter, je ne veux plus continuer avec ce vice ; mais je n’ai pas de forces.
Je pourrais essayer, mais je n’ai pas de chance pour ce type de choses.

Comme on dit : si on veut, on peut ; mais celui qui ne veut pas, invente des excuses.

Ce qui nous attire chez les excuses c’est qu’elles nous délivrent de l’hameçon du sacrifice, ainsi que du lasso de la responsabilité. Elles lavent notre visage. «  Si je n’ai pas fait ceci ou cela, ce n’est pas de ma faute ».

Mais en réalité, cela n’est qu’une illusion.

Ce que les excuses font vraiment pour nous est de nous priver d’une vie meilleure.

Voilà la solution : assumez la responsabilité de ce que vous faites. Comprenez que ce que vous faites, bon ou mauvais, apporte des conséquences. C’est pour cela que, avant d’agir, pensez toujours aux résultats que vous voulez obtenir.

Donc, allez-y, agissez. Sans excuses.

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