lundi 30 avril 2012

Ce que Dieu veut de nous


Voici encore ce que vous faites : Vous couvrez de larmes l'autel de l'Eternel, de pleurs et de gémissements, En sorte qu'il n'a plus égard aux offrandes et qu'il ne peut rien agréer de vos mains.

Et vous dites : Pourquoi ?... Parce que l'Éternel a été témoin entre toi et la femme de ta jeunesse, à laquelle tu es infidèle, bien qu'elle soit ta compagne et la femme de ton alliance.   (Malachie 2 :13-14)

Dans ces versets, Dieu révèle ô combien Il valorise la fidélité. Il arrive au point d’associer l’infidélité conjugale aux prières non exaucées et aux offrandes non acceptées. Cela veut dire, ‘’Vos prières, vos dîmes et vos offrandes n’ont aucune valeur pour Moi si vous n’êtes pas fidèles à votre épouse/mari.’’

Nous voyons ici ce que Dieu veut de nous : la fidélité. Mais cette fidélité exprimée de quelle manière? En commençant à l’intérieur de notre foyer, dans le mariage (pour les mariés), et ainsi de suite, dans toutes nos autres relations. Tout cela parce que la manière de montrer ma fidélité envers Dieu commence avec ma preuve de fidélité envers les personnes avec lesquelles j’entretiens des relations : conjoint, père/mère, enfants, patron, employés, collègues de travail/école/église, etc.

Si je suis fidèle à ces personnes, alors ma fidélité à Dieu est acceptée. Sinon, tout le reste que je fais à l’église ne vaut rien. Pour plus que je sois assidu à l’église, je serai rejeté par Dieu.

Notre fidélité à Dieu est éprouvée par l’accomplissement de nos obligations envers les autres personnes. C’est seulement à partir de là que les choses spirituelles que je réalise pour Dieu commencent à avoir de la valeur.

La preuve de cela est qu’après avoir parlé de la fidélité dans le mariage, Dieu parle de la fidélité envers Lui dans les dîmes et les offrandes. Lorsqu’Il dit au peuple : ‘’Revenez à moi, et je reviendrai à vous…’’ – Il n’a pas demandé que le peuple revienne avec des pleurs, des larmes, ni avec des prières, mais avec les dîmes et les offrandes. Pourquoi? Parce que c’est un acte de fidélité. Ainsi comme mon épouse est la première et la plus importante personne dans ma vie, la restitution de la dîme et de l’offrande symbolise que Dieu est le premier et le plus important dans ma vie.

Si je suis fidèle à mon épouse, alors Dieu accepte mes dîmes et mes offrandes comme preuve de ma fidélité envers Lui. Et alors – alors seulement – Il me bénit avec des bénédictions sans mesure etc.

Qui que vous soyez : mari/épouse, célibataire, employé, patron, pasteur, ouvrier, etc. – si vous êtes fidèle en tout ce que vous faites, et avec ceux avec qui vous vivez, Dieu vous sera fidèle et vous exaltera.

Celui qui est fidèle dans les moindres choses l'est aussi dans les grandes, et celui qui est injuste dans les moindres choses l'est aussi dans les grandes.

Si donc vous n'avez pas été fidèle dans les richesses injustes, qui vous confiera les véritables ?

Et si vous n'avez pas été fidèles dans ce qui est à autrui, qui vous donnera ce qui est à vous ?  (Luc 16 :10-12)

ERC

lundi 16 avril 2012

Dois-je le faire ou pas?



Ne faites pas secrètement ce que vous ne feriez pas en public. Il n’y a pas d’oreiller plus doux qu’une conscience pure.

ERC

lundi 9 avril 2012

Comment identifier qui est de Dieu


Nous avons compris à travers le post antérieur que tous ceux qui sont de Dieu ont l’autorité pour faire des miracles. Mais tous ceux qui font des miracles ne sont pas forcément de Dieu. En d’autres mots : les miracles ne valident pas le faiseur de miracles.

1- Celui qui est de Dieu peut faire des miracles
2- Celui qui n’est pas de Dieu mais prêche la Parole de Dieu peut aussi faire des miracles
3- Les démons aussi font des ‘’miracles’’

Donc, 2 miracles reçus sur 3 peuvent venir d’une personne qui n’est pas de Dieu; et 1 sur 3 peut venir du propre diable à travers l’un de ses serviteurs.

“Evêque, si c’est ainsi, c’est mieux de ne pas chercher à croire aux miracles afin de ne pas être trompé.’’ Non. Les miracles sont des dons de Dieu pour ceux qui en ont besoin. Donc, nous devons avoir la foi et chercher le miracle dont nous avons besoin. Mais ce que nous devons faire, c’est faire attention à celui qui est utilisé pour faire le miracle.

Comprenez : Le grand problème est de penser que le miracle est la preuve que le faiseur de miracle est de Dieu. Et cela n’a rien à voir. De la même manière que Dieu ne discrimine pas le pécheur lorsqu’Il lui accorde un miracle, Il peut aussi utiliser quelqu’un sans caractère pour faire un miracle, afin d’aider une personne sincère.

Alors, si le fait que quelqu’un fasse des miracles au nom de Dieu n’est pas une preuve qu’il est de Dieu, comment identifier le/la véritable homme/femme de Dieu?

Comme vous devez déjà vous en douter, celui qui est de Dieu pratique les paroles de Dieu. Le simple fait de prêcher, enseigner, mentionner ou étudier les paroles de Dieu ne fait pas la personne être de Dieu – seulement la pratique de la Parole. Et plus encore : la pratique de toute la Parole, pas seulement de ce qui vous convient. Je ne me réfère pas à la perfection, mais à l’effort sincère de pratiquer tout ce que Dieu dit, même si cela ne vous convient pas.

L’apôtre Jean a dit au disciple Gaïus, l’avertissant au sujet de Diotrèphe, un leader dans l’église qui était rempli d’orgueil et qui recherchait sa propre gloire: Celui qui pratique le bien est de Dieu; celui qui fait le mal n’a point vu Dieu. 3 Jean 11
Cela caractérise bien qui est de Dieu et qui ne l’est pas.

Pour identifier l’homme ou la femme de Dieu, observez son caractère et son comportement, spécialement parmi ceux qui sont proches, commençant par le mariage. Ensuite, voyez comment il/elle se comporte face à ses collègues ou subordonnés. Et aussi comment il/elle agit face aux plus grandes tentations humaines : argent, pouvoir, orgueil, émotion et le désir sexuel.

Je sais qu’il n’est pas toujours possible de connaitre une personne de si près pour réellement savoir qui elle est (c’est pour cette raison que, généralement, le mariage est le meilleur thermomètre, suivi de ceux qui vivent le plus près de la personne). Mais comme l’a dit notre Seigneur, il n’y a rien de caché qui ne vienne à être révélé, et c’est par les fruits que nous connaissons l’arbre.

Rappelez-vous seulement que ces fruits ne sont pas les miracles.

ERC



dimanche 8 avril 2012

La fête de la Pâque


Le peuple juif montait à Jérusalem afin de célébrer sa libération de l’esclavage égyptien.

Parmi ceux qui montaient pour adorer, durant la fête, il y avait quelques grecs qui ont profité de l’opportunité pour connaitre Jésus. Lorsqu’Il a su que quelques grecs voulaient le rencontrer, Jésus a dit: “L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié.” Jean 12: 21-23

Des aveugles ont vu, des morts ont ressuscité, les paralytiques ont marché, des lépreux ont été purifiés, des possédés ont été délivrés et une multitude de miracles avaient été réalisés. Mais, aucun d’entre eux n’a été suffisant pour glorifier Jésus.

Des multitudes sont sorties à Sa rencontre avec des vêtements et des branches lors de Son entrée à Jérusalem. Mais ce n’était pas encore le motif d’être glorifié.

Quel miracle, quelle adoration, quelles paroles de louange exprimeraient  réellement Sa gloire?

Les grecs ont répondu aux besoins du Seigneur.

Pas parce qu’ils appartenaient à la société philosophique. Mais parce qu’ils privilégiaient plus la raison que les sentiments.

Une chose est la gloire par les miracles réalisés; une autre est la gloire à cause de ce que Jésus est.

Jusqu’alors, le peuple Le cherchait à cause des miracles, ou par curiosité de Le voir opérer des miracles.

Mais ce que les grecs voulaient vraiment, c’était Le connaître.

Voici l’attitude qui fait gérer ceux qui sont nés de l’eau et de l’Esprit.

Ce sont ceux là qui font arriver l’heure de glorifier le Fils de l’homme et transférer la fête de Jérusalem vers les Cieux.

‘‘De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance.’’ Luc 15:7

lundi 2 avril 2012

Tous ceux qui font des miracles sont-ils de Dieu?


Celui qui croit en Dieu croit dans les miracles. Celui qui croit en Jésus, comme le dit la Bible, croit qu’Il fait aujourd’hui des miracles, comme dans le passé. En fin de compte, Il l’a promis, et a dit que les miracles accompagneraient ceux qui auraient cru. Dans tous les miracles de Jésus, nous voyons une seule condition à peine pour que la personne le reçoive : la foi. Il n’était pas nécessaire de mériter, d’être saint, religieux, ni même être juif ou païen. Celui qui croyait, recevait. En cela nous voyons la miséricorde de Dieu qui facilite la réception d’un miracle à n’importe quelle personne, pourvu que celle-ci croie en Lui.
Mais nous voyons aussi quelque chose d’important dans les écritures au sujet des miracles:
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Tous ceux qui faisaient des miracles n’étaient pas forcément de Dieu.
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Judas faisait des miracles et expulsait des démons. Mais il volait aussi l’offrande, mentait, a trahi Jésus et s’est suicidé. Les magiciens en Egypte aussi ont transformé leurs verges en serpent, comme l’a fait Moïse.
Le Seigneur Jésus nous a avertis au sujet de ces tels faiseurs de miracles:
Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé par ton nom? n'avons-nous pas chassé des démons par ton nom? et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom? Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité  Matthieu 7 : 22-23
Nous voyons ici clairement que NOMBREUX sont ceux qui font BEAUCOUP de miracles au Nom de Jésus – mais en même temps, pratiquent l’iniquité.
Comment cela est-il possible?
C’est possible par le fait que celui qui fait le miracle, c’est Dieu, et non le soit disant faiseur de miracles. À une certaine occasion, Dieu a utilisé un âne pour parler, et même un magicien pour bénir! Dieu est Dieu et Il utilise qui Il veut afin de bénir celui qui croit en Lui ! Rappelez-vous, la seule condition pour recevoir un miracle est la foi. Donc, si je suis le pire des pécheurs, et même un bandit, un trompeur et menteur, mais que je prêche la Parole de Dieu à celui qui souffre (même si c’est pour mon intérêt personnel), et que celui qui souffre croit dans la Parole, le miracle se produira. Mais voyez bien : cela ne signifie pas que mon ministère est de Dieu et cela ne signifie pas non plus que je suis de Dieu.

Tous ceux qui sont de Dieu ont l’autorité pour faire des miracles. Mais tous ceux qui font des miracles ne sont pas forcément de Dieu.

Dans le prochain post, nous allons comprendre ce qui caractérise réellement un homme ou une femme de Dieu.

ERC